L’Instant Payment au coeur de la réflexion des experts EESTEL
Mardi 19 janvier 2016, les experts ont traité la thématique « Instant Payment » qui suivait l’Assemblée générale annuelle.
Cette thématique, animée par Jean-Luc Garnier, membre du Bureau, a fait intervenir Gerald Fay expert EESTEL / Pôle Consulting et Sylvie Calsacy de Worldline.
Instant Payment, plus qu’une accélération…
Concepts, champs d’application, initiatives et mise en œuvre
- Présentation de la technologie Instant Payment, les initiatives en cours
- Impacts techniques et organisationnels sur les infrastructures de paiement
- Le contrôle et la sécurité d’un paiement instantané : quels impacts ?
- Table ronde et intervention des membres d’EESTEL
Gérald Fay (Pôle Consulting) a introduit le sujet en présentant les mécanismes qui sous-tendent le concept et l’historique des initiatives montrant ainsi que ce sujet dont l’actualité se fait plus pressante n’est pas tout à fait nouveau et que la tendance s’accélère dans le monde sur ces dernières décennies. Sa présentation décrit également les raisons essentielles de l’évolution vers Instant Payment et les principaux challenges que les établissements financiers devront relever pour s’inscrire dans cette évolution. Des clés d’entrée sur quelques panoramas et des comparatifs faits par divers cabinets ont été présentées.
Sylvie Calsacy (Worldline) a ensuite présenté les évolutions techniques attendues des infrastructures et lancé une réflexion sur les capacités des chambres de compensation à suivre cette évolution. A ce jour, aucune chambre de compensation ne traite de transactions en mode « Instant Payment » au sein de la zone euro.
Une des questions clés, pour elle, concerne la capacité à gérer les liquidités générées par les flux instantanés, Instant Payment modifiant également profondément le travail des trésoriers : quelle sera la « vraie » journée comptable ? En effet, l’instantanéité et le mode 24/7 supprime cette notion de journée.
Des échanges riches ont ensuite eu lieu entre les experts
La lutte contre la fraude se renforcera certainement des mécanismes de tokenisation, qui semble incontournable. L’IBAN sera fraudé, comme l’est le PAN aujourd’hui, dès lors que sa « valeur » augmente. Un renforcement de la sécurité pourrait être amené par la connaissance du numéro de téléphone mobile du débiteur, mais il faudra également sécuriser la corrélation entre IBAN et numéro de téléphone…
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